RED RIVER La rivière rouge est extrêmement accessible dans le quartier de Stoner Hill, et nombreux sont ceux qui profitent de naïfs touristes. Vendeurs à la sauvette ou ambulants, photographes douteux, ou encore pickpocket sans vergogne – il est difficile de trouver un endroit paisible près de la rivière, mais pas impossible.

SKULL AND BONES TATTOOS Petit salon de tatouage sans prétention, les tatoueurs qui y travaillent sont réputés être de véritables artistes, même s'il sont tellement défoncés qu'ils ne sont ouverts que quelques heures dans la journée seulement. Lorsque les portes sont fermées, on peut distinguer à l'intérieur du salon le bourdonnement typique de réjouissances à la moralité douteuse.

SHREVEPORT CANAL Ancien canal urbain sur lequel débouchent ses égouts, il est aujourd'hui quasiment asséché. Large, creux et excentré, il est le repaire de la population la plus perdue de tout le quartier. Hommes de main bon-marché, drogués jonchant le sol vaseux et sale, ou encore prostituées douteuses, le canal est aussi fréquenté de jour que de nuit, et par les pires individus.

PHOENIX STREET Propriété de Sanford R. De Castro. Rien de bien arizonien dans les parages, certainement pas alors que l'ombre du building surveille le canal mal fréquenté à proximité. "Partir pour Phoenix" n'est plus uniquement synonyme de voyage à l'autre bout du pays. Neuf étages d'un immeuble plutôt étroit et discret dominent la rue, et le gris du béton masque parfaitement l'agitation permanente qui règne entre ses murs. Lieu de prostitution par excellence, c'est ici que crèchent, bossent, piaillent et vivent la plupart des "filles" du mac mexicain. Libres à elles d'introduire leur clients jusque dans leur chambre, ou de préférer les coins de rue dans l'ombre, voire les bagnoles des gars avides de chair fraîche. Les hommes de main veillent, et le maître des lieux n'est jamais très loin.

THE TITTY TWISTER Oubliez tout ce que vous saviez et entrez dans ce lieu où les fantasmes se font chair et où la surhumanité s'abaisse à satisfaire les vices les plus enfouis dans son subconscient. Pour pouvoir passer les portes d'entrée, il faut montrer patte blanche et être un surnaturel. Ici bas l'humanité n'est perçue que comme un consommable. L'enseigne, totalement illégale, est célèbre et tenue par la non moins connue Santanico Pandemonium, une créature aux charmes aussi redoutables qu'envouteurs. Ce bar est un lieu neutre de fête et qui sert de plaque tournante des informations sur le monde surnaturel et sur la société des hommes.

THE HUMAN ODDITIES Un freak show, un vrai – tentures, musique horripilante, camion à hauts-parleurs qui déambule dans les rues de la ville, et surtout, monstruosités de la nature prêtes à s'exhiber pour trois sous, ou pour le simple plaisir de voir le dégoût dans les yeux des visiteurs. Les individus qui s'y produisent peuvent avoir une tare physique naturelle, l'avoir produite eux-mêmes, ou encore avoir été victime d'un accident – tout est bon, et le temps, c'est de l'argent, alors circulez !

THE LUCKY GUNNER Le symbole de la boutique, un trèfle à quatre feuilles au milieu d'une cible, est déjà très réconfortant. On ne vient pas au Lucky Gunner pour chômer : on y vient pour acheter de quoi abattre sa cible, et sans difficulté. Une collection impressionnante d'armes et de munitions de toute sorte, il abrite également un stock réservé aux meilleurs clients, au fond de sa boutique.

LA CAVE Le sous-sol aménagé d'un immeuble condamné était le squat d'origine de quelques vampires renégats qui ont fondé le clan Dalzell. Dalzell parce que la cave se trouvait à la base à Dalzell Street. Maintenant qu'ils sont plus nombreux et actifs, ils ont déménagé dans un triplex qui est devenu le siège de leur clan. Composé de bureaux et d'une chambre, seule Raven Lupesco y habite en permanence. Néanmoins, un sous-sol fait office de squat et peut accueillir plusieurs cercueils ou autres commodités pour les vampires sans autre domicile. Leur cave de Dalzell street leur appartient toujours, mais l'immeuble dans lequel il se trouve est en cours de rénovation par la mairie.

DALZELL STREET Carrément délabrés, tenant miraculeusement encore debout, ou bien dans un état quasiment correct, les immeubles résidentiels du quartier ne donnent pas envie. Mal isolés, très peu insonorisés, voire insalubres, les habitations sont malgré tout occupées. Nombreux sont les résidents qui ne peuvent pas se payer le luxe de déménager et qui errent à Stoner Hill ; certains parviennent même à s'y complaire.